Ah, les déménagements... Tout un poème!
Après avoir repris ma liberté, l'amour a à nouveau sonné à ma porte. Mon compagnon, que nous appellerons Homme, a bouleversé mon quotidien et m'a appris que vie à deux ne rimait pas forcément avec morosité.
Donc, entre fous rires et complicité, l'idée d'un toit commun s'est vite imposée comme une nécéssité. Mais un déménagement, ça s'organise, ça se prévoit, ça se gère. Point de place pour l'improvisation, j'ai horreur de ça.
Comme une bonne fille organisée que je suis, j'ai donc établi un calendrier des opérations et une liste de choses à faire, d'organismes à contacter... et de diverses factures à régler!
Et d'un seul coup, tout me fait peur.
Suis-je encore capable de faire des compromis? Vais-je pouvoir assurer physiquement ce déménagement qui promet d'être mémorable? Homme va-t-il enfin comprendre que je peux tricoter tout en regardant "Les Experts"?
Le grand saut... Je l'ai déjà vécu mais à l'époque, tout me paraissait possible, j'aurais déplacé des montagnes pour parvenir à mes fins.
Aujourd'hui, la maturité acquise au prix des larmes m'oblige à être raisonnable et à me poser les bonnes questions.
Je n'aime pas l'inconnu. J'aime savoir où je vais et comment.
Mais là, faut que je me fasse une raison: si je veux être heureuse, il faut bien que je tente ma chance... Sans fausse assurance, juste celle de ne pas m'être trompée de personne.
Je vous laisse, il faut encore que j'appelle EDF, la Lyonnaise des eaux, la Sécu, la mairie, l'actuel locataire, le loueur de camions, mon fournisseur internet, France Télécom...
Un inventaire à la Prévert mais en beaucoup moins drôle et en plus onéreux.
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