Je réalise que depuis que j'ai ouvert mon blog, je ne vous ai jamais parlé d'écologie.
Ce mot est galvaudé, accomodé à toutes les sauces.
Et pour l' "ecologie vraie", d'autres en parlent mieux que moi.
L'aventure a commencé début 2005. J'étais déjà sensibilisée depuis longtemps (nourriture bio autant que possible, recyclage, économie d'énergie, etc...) mais je voyais pas comment avancer, faire plus et mieux, avoir une conscience plus aiguisée et être mieux informée.
En bref, je pataugeais.
Et mes périgrinations m'amenèrent de forums en blogs chez Raffa.
Le déclic eut lieu immédiatement.
Des informations claires, à la portée de tous, une vulgarisation indispensable à tout préambule de révolution individuelle, mon grâal en sorte.
L'équipe du Grand Ménage et son livret m'ont permis de faire un pas supplémentaire et d'approfondir mes valeurs, de me poser à nouveau les bonnes questions.
Je lisais récemment un article de Cherry PLum sur l'absolue nécéssité ou non de se radicaliser, jusqu'où aller et pourquoi.
C'est exactement la question que je me pose en ce moment.
J'ai choisi de quitter le centre-ville et de m'installer avec Homme, les enfants, les orchidées et les chats à la périphérie de la communauté urbaine. Autour de la maison, des champs.
Je pensais consommer plus puisque ne bénéficiant plus des transports en commun et ne pouvant plus faire mes courses à pied (ahhh, le marché du samedi matin...). En fait, j'ai changé mes habitudes. Je prends le pain en même temps que mon petit-déjeuner (que je dévore à mon bureau, gros travers) ou je mets ma map en route avant de partir, le plein de la voiture dure plus longtemps parce que je n'ai plus à subir les interminables bouchons en ville. L'achat des courses est rationnalisé. Je n'irais plus sur le marché le samedi matin qu'une fois par mois mais nous ne manquons de rien grâce à l'AMAP.
Je ne veux pas revenir en arrière.
Je ne peux pas.
Ce que Raffa et tant d'autres (colonnes de gauche) m'ont apporté, je ne peux le renier et m'en détourner.
J'ai tout changé, j'ai l'impression d'y voir plus clair et de pouvoir apporter moi aussi ma pierre à l'édifice, avec des actions concrètes au quotidien, l'éducation de mes enfants, le prosélytisme y compris sur mon lieu de travail, la participation au sein de l'AMAP.
Ce sont tous ces petits riens qui m'ont permis de croire que je suis meilleure que je ne le pense, que je peux dépasser mes limites si je le souhaite, que je suis vivante.
Informez-vous, lisez, écoutez, regardez, participez, bougez.
C'est tout le mal que je vous souhaite.
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